Pour autant, il n’est que la face visible à l’œil nu de cette activité ! 4 à 12 tonnes d’organismes vivent sous un hectare de terre et dans les 20 premiers centimètres du sol, et l’on en connaît peut-être que 10 % à ce jour.
L’ensemble de cette population à d’énormes rôles : fragmentation des débris végétaux, brassage et transport de la matière organique et aussi des éléments minéraux, symbiose avec les autres plantes (mycorhizes), aération et organisation naturelles du sol, nourriture pour d’autres organismes, etc.… Cette population crée et entretient la couche végétale, support de toutes les cultures vivrières de la planète. Les vers de terre qui « pèsent » entre 1 et 3 tonnes par hectare constituent une alimentation de choix pour 200 vertébrés terrestres : 152 espèces d’oiseaux, 17 espèces de mammifères et 31 espèces de reptiles et batraciens.
C. Walligora, TCS
Le sol est la base de toute vie humaine, animale et végétale. Il est la première de nos priorités.
Dans le cadre de notre activité d’ingénierie et d’expertise autour de l’eau, nous considérons que drainage et écologie ne sont pas opposés. C’est pourquoi nous œuvrons, dans le respect des réglementations en vigueur, pour proposer à nos clients des solutions techniques et des aménagements en harmonie avec les écosystèmes qui les intègrent. Tous les problèmes d’excès d’eau ne doivent pas obligatoirement être résolus par un alignement systématique de drains.
Un drainage bien étudié et correctement réalisé permet d’assainir les sols et de protéger l’écosystème environnant. Certains sites méritent, pour des raisons écologiques, économiques ou réglementaires, d’être conservés en leur état naturel.
Un drainage rend le sol plus praticable, permet d’optimiser les passages dans les champs et d’apporter la bonne quantité d’engrais ou de produits phytosanitaires au meilleur moment. Dans les sols non drainés, les apports sont quasiment toujours anticipés en prévision d’une mauvaise accessibilité aux parcelles. Les quantités sont souvent excessives, car souvent calculées en fonction de prévisions de récoltes qui, en général, ne sont pas de mise.
L’excès d’eau dans les terres rend parfois l’organisation des travaux très compliquée. L’improvisation s’impose alors face au raisonnement. Le drainage, facilitant l’accès aux parcelles et étant source de gain de temps, peut être le point de départ de pratiques raisonnées. C’est la possibilité de travailler autrement, de mettre en œuvre une agriculture de conservation des sols. Un nouveau challenge pour l’agriculteur : économie et écologie se rejoignent.
Pionniers en ce domaine, nous apportons notre concours aux agriculteurs conscients de travailler « La terre de leurs enfants ».
La prise en considération des caractéristiques de la zone d’intervention et le suivi du drainage après les travaux sont deux éléments déterminants pour le bon fonctionnement d’un réseau de drainage. Aussi étudions-nous les solutions les mieux adaptées et savons aussi déconseiller le drainage quand le site ne s’y prête pas.